Depuis son arrivée au collège Jean Rostand, les rapports entre la principale et son adjointe d'une part et les parents d'élèves, les agents et enseignants du collège d'autre part, ne sont pas au beau fixe.
Des décisions maladroites, des refus de dialogue, des interventions autoritaires, des contradictions dans le propos, des provocations infantiles se sont succédés au détriment de la plupart des projets pédagogiques.
A bout, les parents d'élèves en ont applelé au rectorat, l'inspecteur d'académie... sans trouver de solutions pérennes.
Ce matin, ils étaient une bonne cinquantaine pour manifester leur raz le bol. Signe révélateur du malaise ambiant, la directrice avait mandaté une huissier de justice zélée, prête à tous les exploits.
L'appareil photo dégainé et à l'affut des parents (traités comme des malfaiteurs). Clic clac. Dans la boîte le premier qui bouge.
Un parent qui parle plus haut. Clic clac.
Un professeur qui entame un dialogue. Clic clac.
Un attroupement suspect de plusieurs mamans. Clic clac.
"Et vous n'avez pas le droit de pénétrer dans la cour !" Clic clac.
Et le ballet photographique, comique et dérisoire, est ponctué par des solliloques balancés dans un petit magnétophone. Comme dans les films.
- "Vous êtes qui ? Terminé."
- "Ben un prof !"
Vite le magnéto :
"ai vu un prof, monsieur untel, qui parlait avec les parents à 7 h 55. Terminé." Clic clac.
-" Et vous enseignez quelle matière ? Terminé".
- "Ben, la techno."
Vite le magnéto : "un prof de tectonique. Terminé".
De temps en temps, l'huissier s'enferme dans le collège... pour mieux revenir (peut être avec une nouvelle pellicule ou une cassette neuve). Clic clac de loin, de biais, de façade, de près. La formation au RG n'est pas loin.
- "Allo, tu m'entends magnéto. Un parent d'élève apporte un drapeau à 8 h 05. Terminé.
Cependant, l'huissier "éclaireur" n'est pas accompagnée de Madame la Principale. Sans doute trop occupée en son bureau.
Des décisions maladroites, des refus de dialogue, des interventions autoritaires, des contradictions dans le propos, des provocations infantiles se sont succédés au détriment de la plupart des projets pédagogiques.
A bout, les parents d'élèves en ont applelé au rectorat, l'inspecteur d'académie... sans trouver de solutions pérennes.
Ce matin, ils étaient une bonne cinquantaine pour manifester leur raz le bol. Signe révélateur du malaise ambiant, la directrice avait mandaté une huissier de justice zélée, prête à tous les exploits.
L'appareil photo dégainé et à l'affut des parents (traités comme des malfaiteurs). Clic clac. Dans la boîte le premier qui bouge.
Un parent qui parle plus haut. Clic clac.
Un professeur qui entame un dialogue. Clic clac.
Un attroupement suspect de plusieurs mamans. Clic clac.
"Et vous n'avez pas le droit de pénétrer dans la cour !" Clic clac.
Et le ballet photographique, comique et dérisoire, est ponctué par des solliloques balancés dans un petit magnétophone. Comme dans les films.
- "Vous êtes qui ? Terminé."
- "Ben un prof !"
Vite le magnéto :
"ai vu un prof, monsieur untel, qui parlait avec les parents à 7 h 55. Terminé." Clic clac.
-" Et vous enseignez quelle matière ? Terminé".
- "Ben, la techno."
Vite le magnéto : "un prof de tectonique. Terminé".
De temps en temps, l'huissier s'enferme dans le collège... pour mieux revenir (peut être avec une nouvelle pellicule ou une cassette neuve). Clic clac de loin, de biais, de façade, de près. La formation au RG n'est pas loin.
- "Allo, tu m'entends magnéto. Un parent d'élève apporte un drapeau à 8 h 05. Terminé.
Cependant, l'huissier "éclaireur" n'est pas accompagnée de Madame la Principale. Sans doute trop occupée en son bureau.
C'est évident : au collège, avec de telles attitudes, le dialogue va reprendre dans la sérénité
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