[ Reportage ] J'ai tres Mal Au Travail

J'ai tres Mal Au Travail
socilogie/idéologie du travail de nos jours

1 h 21 mn


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Et Bien ! C'est fort instructif ce reportage... mais ça me donne la chair de poule !
Est-ce que ça signifie qu'il faut attendre le plein emploi pour qu'enfin les salariés cessent de tout accepter au travail (parce qu'ils craignent aujourd'hui de perdre leur boulot s'il ne répondent pas aux exigences de l'entreprise) et pour qu'ils cessent de se détruirent ? Parce que moi je ne voudrais pas être pessimiste, mais je ne souhaite pas parier sur la possible réussite de Sarko à l'atteindre ce plein emploi en France...

Je crois qu'il faut être objectif :
1-Compte tenu des évolutions technologiques et du niveau moyen de la main d'oeuvre disponible sur le marché le niveau de plein emploi qui, dans les années 1960/70 correspondait à un taux de chomage de 3%, doit aujourd'hui correspondre à un taux de chomage de 5 à 6%.
2-On se plaint, en France, du niveau des emplois précaires qui induiraient de faibles salaires. La problématique est la même ds les autres pays européens, nos voisins, qui ne s'en plaignent guère.
3-Pour mémoire, en Allemagne, les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève, et le pays ne se porte ps si mal malgré les dépenses colossales entrainées par la réunification entre 1989 et 2005.
4-Trop de réglementation tue la réglementation, malheureusement la loi de Parkinson trouve en France un champ d'application merveilleux !
5-Tordons le cou à de vieilles lunes du type : naître, grandir vivre et travailler et mourir au pays. Nous souffrons du manque de mobilité de la main d'oeuvre
6-Une fiscalité confiscatoire chasse la main d'oeuvre hautement qualifiée qui s'en va aux USA ou à Londres
7-notre niveau moyen de maîtrise des langues étrangèrs est trop faible et les vrais échanges scolaires sont trop timides.
8-Que cela plaise ou non la "mondialisation" ou plutot la globalisation est une réalité contre laquelle nous ne pouvons rien. Notre choix, c'est "s'adapter ou mourir"; or nous avons des atouts que nous sous estimons.

Il y aurait encore bcp à dire sur le sujet ( 35 h, droit du travail, etc...) : mais c'est assez pour aujourd'hui !

Bonjour Foulques

FOULQUES a écrit:Je crois qu'il faut être objectif :
1-Compte tenu des évolutions technologiques et du niveau moyen de la main d'oeuvre disponible sur le marché le niveau de plein emploi qui, dans les années 1960/70 correspondait à un taux de chomage de 3%, doit aujourd'hui correspondre à un taux de chomage de 5 à 6%.

Je crois qu'il faut etre objectif également : Compte tenu des évolutions technologiques présentes et futures, il faut toujours moins de main d'oeuvre pour accomplir le meme travail. Faut il donc exclure les plus faibles comme chez les animaux ou partager ce travail pour le bénéfice de tous ?

FOULQUES a écrit: 2-On se plaint, en France, du niveau des emplois précaires qui induiraient de faibles salaires. La problématique est la même ds les autres pays européens, nos voisins, qui ne s'en plaignent guère.

Et comme mon voisin ne se plaint pas de la centrale nucléaire à coté de chez nous parce qu'elle réchauffe l'eau de la rivière pour la baignade, je ne devrais pas m'en plaindre non plus ?

FOULQUES a écrit: 3-Pour mémoire, en Allemagne, les fonctionnaires n'ont pas le droit de grève, et le pays ne se porte ps si mal malgré les dépenses colossales entrainées par la réunification entre 1989 et 2005.

la France ou le Royaume-Uni
se trouvent « au milieu du gué ». Les personnes les plus fragiles sont
celles ayant le moins de diplômes, et la mise en place d'une flexibilité du travail (mobilité des tâches et géographique) pour réduire le chômage ne profite qu'aux plus diplômés. La pauvreté disqualifiante domine. À côté de ces deux pays, l'Allemagne présente un cas à part. L'étendue de la pauvreté la rapproche de la situation de pauvreté
disqualifiante mais le discours dominant et les institutions résistent
à reconnaître officiellement cette situation et préférent présenter le
phénomène en terme de pauvreté marginale, approchée par des interventions psychologisantes centrées sur l'inadaptation de la personne.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9

FOULQUES a écrit: 4-Trop de réglementation tue la réglementation, malheureusement la loi de Parkinson trouve en France un champ d'application merveilleux !

Heu...je ne saisi pas trés bien le rapport entre la réglementation et la loi de parkinson, pourriez vous etre plus explicite ?

FOULQUES a écrit: 5-Tordons le cou à de vieilles lunes du type : naître, grandir vivre et travailler et mourir au pays. Nous souffrons du manque de mobilité de la main d'oeuvre

D'accord avec vous mais cela doit etre un choix personnel et non pas une contrainte économique, non ?

FOULQUES a écrit:6-Une fiscalité confiscatoire chasse la main d'oeuvre hautement qualifiée qui s'en va aux USA ou à Londres

Il me semble que ceux sont les salaires attractifs de ces pays qui attirent la main d'oeuvre française hautement qualifié !!! La fiscalité dite "confiscatoire" s'adresse aux gens "fortunés", n'est il pas ?

FOULQUES a écrit:7-notre niveau moyen de maîtrise des langues étrangèrs est trop faible et les vrais échanges scolaires sont trop timides.

C'est ce que l'on dit...

FOULQUES a écrit:8-Que cela plaise ou non la "mondialisation" ou plutot la globalisation est une réalité contre laquelle nous ne pouvons rien. Notre choix, c'est "s'adapter ou mourir"; or nous avons des atouts que nous sous estimons.

S'adapter ou mourrir ! Une vision trés darwinienne de l'espèce humaine. Comme vous semblez cultivé, vous ne devez pas ignorer que Darwin lui meme, dans l'evolution des especes, mettait en garde de toute analogie avec une quelconque approche economique ou sociale de la question

FOULQUES a écrit:Il y aurait encore bcp à dire sur le sujet ( 35 h, droit du travail, etc...) : mais c'est assez pour aujourd'hui !

Ami Calmant
Oda Lob