Une association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) est, en France, un partenariat de proximité entre un groupe de consommateurs et une ferme locale, basé sur un système de distribution de « paniers » composés des produits de la ferme. C’est un contrat solidaire, basé sur un engagement financier des consommateurs, qui payent à l’avance la totalité de leur consommation sur une période définie par le type de production et le lieu géographique. Ce système fonctionne donc sur le principe de la confiance et de la responsabilisation du consommateur.
Une AMAP est :
- pour le paysan, le maintien de l'activité agricole par la garantie de revenu ;
- pour le consommateur, des aliments frais, de saison, souvent biologiques, produits à partir de variétés végétales ou races animales de terroir ou anciennes ;
- un prix équitable pour les deux partenaires.
Extrait d'un article de Wikipédia
Pour que tous les pays consomment autant que la France, il faudrait trois planètes Terre. Des économistes et des écologistes prônent la décroissance : produire différemment, et pour tous.
Devant ce constat, certaines voix ont proposé cette idée iconoclaste : promouvoir une décroissance. « On peut trouver le bonheur autrement que dans la consommation » estime Marc Humbert, venu donner une conférence à Laval le 21 octobre 2005. L’idée n’est pas tant de produire moins que « de choisir ce qu’on produit : plus de relations sociales, de qualité de vie, de sourires, plutôt que des téléphones portables ou des spots télévisés ».
« La croissance ne mène nulle part. On va dans le mur. Le chômage est toujours là malgré la croissance qu’on a faite. A l’échelle de la planète, la croissance bénéficie à une toute petite partie de la population. Aux Etats-Unis, on compte 40 millions de pauvres. Au Brésil, ce sont les grands propriétaires qui gagnent, pas les paysans Sans-Terre. » Pour l’économiste, les agriculteurs français sont aussi concernés par cette réflexion : « L’énorme croissance de production des dernières décennies n’a pas apporté de résultats extraordinaires pour le revenu des agriculteurs. Ceux-ci sont toujours en difficulté. »
Une des applications agricoles de ces démarches se retrouve dans les Associations de maintien de l’agriculture paysanne (Amap). Leur principe : plusieurs consommateurs s’engagent auprès d’un producteur qui fournit régulièrement des paniers d’aliments. Nées dans le Midi il y a quatre ans, ces associations se développent rapidement : on en compte 200 en France. Et actuellement, « elles doublent tous les six mois » assurent ses promoteurs. Il en existe une en Sarthe (Crosmières, près de La Flèche), une en Maine-et-Loire (lire ci-contre) et la Mayenne est en cours de réflexion. A l’initiative de consommateurs, plusieurs projets devraient voir le jour : « En novembre, les premiers engagements seront signés » assure Ingrid de Rom, l’une des initiatrices. Les projets se lancent dans les Coëvrons, à Mayenne, Laval, Château-Gontier et Craon.
Article du 28/10/05 extrait de l'Avenir Agricole.
Suite à cet article, qu'en est-il des amap en Mayenne ?
Il apparaît qu'en mars 2007, seulement 3 AMAP était recensées en Mayenne. Elles sont situées à Aron, Laval et à Launay-Villiers. Deux de plus seraient en cours de constitution à Bourgon et à Saint-Léger-en-Charnie.
Par ailleurs, j'ai entendu qu'une organisation de ce type s'est mise en place aux alentours de Chateau-Gontier (Longuefuye il me semble) mais je n'arrive pas à trouver d'infos à ce sujet. Quelqu'un en saurait-il davantage que moi ?
Bonne journée
Mathilde
Dernière édition par Admin le Sam 23 Fév 2008 - 0:25, édité 1 fois